le suicide
Le suicide
Enfant de rue, sans raison de vivre, sujet de pitié pour les bougeoirs, je dois condamner à nouveau mes parents qui m’ont données la vie au milieu de ce désert. Je n’ai que mon imagination pour envier les enfants de mon âges dans leurs berceaux et souriants à la vie. Quand je pense que d’autres nations sourissent juste à cause de leurs races, je déchire de rage la peau que j’ai ; la peau de l’Afrique.
Je suis conscient de ce que mes parents me souhaite mais j’ai peur de mourir d’ici là, je n’ai plus de forces pour entamer à nouveau la course des survivants de la guerre éternelle.
J’’ai Peur de vivre et rencontrer pire. La mort en vaut mieux que cette nation au goût du feu.
AMOS